Au moment où je vous envoie la dernière livraison de ma newsletter, l'idée d'intégration politique de notre continent vient de subir un coup violent, porté par rien moins que les chefs d'État ou de gouvernement de la zone Euro. Au nom de la cohésion de l'union monétaire, ceux-ci ont foulé aux pieds la démocratie grecque, soumettant ce pays-membre à un régime quasi-colonial.
L'intégration européenne a démarré voici plus de soixante ans comme un projet visant à garantir la paix sur le continent, en y répandant la démocratie et en assurant à tous ses citoyens une prospérité à la fois partagée et durable. Ce qui s'est joué le week-end dernier est une négation des fondations mêmes de l'UE. Les ramifications de ce coup de force seront incalculables et ce n'est qu'au fil du temps qu'elles apparaîtront clairement. Une chose est sûre, le régime infligé à la Grèce n'a aucune chance de fonctionner économiquement parlant; le spectre du Grexit reviendra donc hanter les murs du Juste Lipse à Bruxelles. Plus profondément, les dirigeants européens ont accrédité comme jamais auparavant qu'entre l'Union Européenne et la démocratie, il faut choisir; il ne faut pas être grand clerc pour deviner à qui ceci profitera.
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